• A table... Chérinette tousse...

    - on met sa main devant sa bouche quand on tousse

    - qu'est ce qu'il y a ?

    - "on dit "comment" ?

    ...

    Et là Petit dernier se force à tousser, met sa main devant sa bouche et dit "comment?"....


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  • Début janvier, reprise du travail après de longues (et méritées ;-)) vacances.

    Chérinette, 3 ans et demi, me demande pourquoi je vais au travail. Je lui explique le pourquoi du « gagner des sous, le monsieur chef qui me donne du travail et c’est pour ca que là, il faut que j’y aille pour pas être en retard ».

    La même, le soir, me demande

    - « et le monsieur il était content ? 

    - le monsieur ?

    - mais oui, le monsieur du travail

    - ah oui, il était content, j’ai bien travaillé ».

    Et là ma petite fille chérie me prend le visage entre ses petites mains, me regarde droit dans les yeux et me dit

     

    « maman, je suis fière de toi »

     

    …. !!!


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  • Hier soir, 19h30, les 4 enfants sont à table... et je dis

    "ma grande, tu enlèves la cuillère de ton pot de yaourt et tu mets le couvercle dedans comme ça c'est plus facile pour moi quand je débarasse. Et toi aussi, fils ainé, tu fais pareil".

    Et pouf, ni une ni deux, petit dernier se saisit à pleine main de son couvercle de yaourt et tente, avant que je l'intercepte, de le mettre dans son pot de yaourt à lui.

    Bah oui, c'est de ma faute, j'ai pas précisé "quand le pot de yaourt est vide"....


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  • C'est l'histoire de mon ainé, alors environ 7 ans qui me dit

    "maman, la petite souris elle existe pas, ce sont les parents"

    " ah bon, pourquoi tu dis ca mon chéri ?"

    " parce que hier je t'ai pas dit que j'avais perdu une dent, je l'ai mise sous mon oreiller et ce matin elle y était toujours"

    "..."


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  • Dimanche soir, la tablette numérique de mon mari s‘échappe de mes mains. Par pur réflexe je met le pied pour amortir la rencontre avec le carrelage. Ca fonctionne. Mais ca fait mal.

    Je râle « ouille, ouille, ouille ».

      

    Unique remarque de la Choupinette

    « T’avais qu’à faire attention »…


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  • Ce soir, Chérinette 3 ans te tape la discut' pendant que tu prépares la quiche...

    "- Moi une fois j'étais malade maman

    - Et moi deux fois ma chérie

    - Qui c'est qui t'a soignée ?

    - C'est le Dr. B.A., comme toi

    - Ah non, toi c'est ton bésseur...

    - Mon bésseur ?

    - Ben oui....

    ...

    - Ma belle soeur ? "

    Hourra !

     

    La même plus tard le même jour.

    "- J'en ai marre de tou....sser

    - Quand on est une petit fille, on ne dit pas "j'en ai marre", c'est pas très joli

    - Oui mais les parents ils le disent...

    - Oui, tu as raison, mais c'est... moins pire chez un adulte...

    - Alors les petits enfants ils doivent dire "ca m'embête", ca c'est moins pire pour eux..."

     

    C'est ça, c'est tout ça, exactement ça...


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  • Je vous vois bien sourire d'avance...  Effectivement, il fallait qu'il revienne et il est revenu hier. C'est mon mari qui l'a accueilli -moi j'étais bien tranquille au boulot- et qui l'a laissé bossé. En rentrant en fin d'aprem, j'arrive dans la buanderie. Le chauffage tourne, l'évcuation de la machine à laver est branchée, les choses sont à leur place. Miracle. Si, maintenant j'y crois, ca existe.

     

    20h15, mon padawan sort de sa douche et se pointe à la cuisine pour diner. "Vas mettre tes chaussons"...Il part dans la buanderie, il revient...

    "Ils sont tout mouillés".

    Ah, je le savais, ce n'était pas possible qu'il ne se soit rien passé du tout ! Je suis d'accord, c'est pas grave, mais j'avais raison, ca ne pouvait pas être transparent !


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  • Vendredi 17h, la semaine se finit. Tu as réalisé à midi que tu n'avais pas redonné aux enfants les enveloppes de vote pour les délégués de parents d'élèves et que les élections c'est aujourd'hui. Tu t'es dit qu'en tant que candidate ne pas voter ca faisait un peu limite "foutage de gueule". Donc tu es partie un poil plus tôt du boulot et tu es passé à la maternelle puis au primaire pour aller voter. Au primaire tu te retrouves devant la grille, avec ton ainé et la Chérinette qui attendent avec la nounou la sortie de leur soeur. "Maman, maman" dit Chérinette "tu es venue me chercher !" avec autant de sourire dans le regard que sur son joli petit visage... "Euh... je vais voter et après je vais faire les courses"... "Je veux venir avec toi". Tu veux faire comment ? Elle a trois ans, te regarde avec son sourire d'ange, tout l'espoir du monde dans les yeux, tu ne peux pas décemment dire non. Même si tu te dis que le supermarché avec elle c'est encore moins sympathique... Tu lui rappelles les règles "on obéit, on ne fait pas la foire, on est gentille". Tu vois bien qu'elle ne t'écoute pas et qu'elle dirait oui à tout... Mais tu la prends avec toi. Tu vas voter au primaire et tu files au supermarché.

    Caddie, courses express (parce que la nounou finit dans moins d'une demi heure), queue à la caisse, caisse et là le drame... Prévisible mais inévitable. Parce que tes courses, comme les miennes, elles rentrent toujours moins bien dans ton caddie une fois passés à la caisse et conditionnées dans tes sacs. Donc il faut descendre Chérinette du caddie pour replier le siège... Et elle hurle. Si, tu sais, comme tous ces gamins que tu vois piquer une colère au supermarché pour un rien et que tu te demandes ce que font les parents tout de même... Tout comme ca. Tu payes vite et tu sors, tu profites du prétexte du parking "donne la main c'est dangereux" pour qu'elle passe à autre chose. Ca marche, le coup du caddie est déjà oublié. Dans ta tête tu pestes un peu " tout ce caprice pour rien," et ca t'a mis les nerfs en pelote et elle elle a déjà oublié. Tu arrives à la voiture " Tu montes ma chérie et tu fais attention à la porte avec la voiture garée à coté"

    Elle ne monte pas, elle ne parvient pas à ouvrir la porte.

    "Mais maman j'y arrive pas, j'ai pas assez de muscles"

    Et là c'est toi qui t'attendris, tu rigoles franchement de son expression. Et tu souris béatement... Tu es passée à autre chose aussi vite qu'elle finalement... Si. Il faut le reconnaitre...


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  •  

    C’est le jour bof, celui où des bricoles t’ont mise plutôt de mauvaise humeur, rien de grave, juste un agacement superficiel qui recouvre tout. Alors tu décides de te changer un peu les idées et dans ta pause du midi tu vas faire une petite course dans la galerie du Leclerc du coin, le même que celui du dernier billet. Tu retires les sous que tu n’as pas retiré lundi, tu fais ta petite course à la pharmacie et tu entres dans le bureau de tabac pour t’acheter un ou deux magazines, pour te changer les idées.

    « Bonjour madame » te dit le vieux monsieur qui tient la boutique

    « Bonjour monsieur » lui réponds-tu en t’acheminant vers les étalages de magazines féminins.

    4 minutes et 3 magazines plus tard tu pointes ton nez à la caisse.

    « Bonjour madame »…

    Temps d’arrêt…

    « Euh… rebonjour »

    « Comment allez vous madame ? »

    « Euh… bien merci ».

    Là tu te dis que c’est bizarre tout de même c’est la première fois que tu viens là, le monsieur tu ne le connais pas, tu ne l’as jamais croisé ailleurs et à forciori jamais adressé la parole. Mais il te demande comment tu vas. Comme à tous ses clients sans doute mais tout de même ca t’interpelle et tu te sens obligée de poursuivre un peu la conversation…

    « Pourvu que ca dure »

    « et oui, c’est le plus important. Bon alors, vos magazines…. »

    Et le monsieur te sort la plus vieille calculette que tu ais vue dans ces 10 dernières années, avec les grosses touches carrées, le rouleau de papier blanc…

    « L’ordinateur nous a lâché hier, alors on revient aux vieilles méthodes ».

    Ah bon… Tu es rassurée. Parce que là honnêtement il galère le monsieur. Il n’arrive pas à lire les prix, même avec ses lunettes et tu te dis que le scanner et le code barre ont du bon. Il pianote avec difficulté sur son antiquité quand tu te dis que 1,9+1,9+1 ca va aller plus vite à le faire « de tête » qu’à attendre le résultat sur le petit bout de papier. Crrcrr Crrrcrr  4,8 euros.

    Tu sors ton billet de 10 et jette un œil voir si les 0,8 ne trainent pas coté monnaie

    « Ah attendez monsieur j’ai de la monnaie »

    « Ah non c’est bien comme ca »  dit-il en prenant le billet.

    Je sors mes pièces…

    « Ah vous avez de la monnaie, je préfère »

    Je lui donne 5, il me rend 20 centimes, en observant bien la tranche, significativement distinctive, de la pièce de 20 centimes

    « C’est vraiment parfait, merci madame »

    « Merci… bonne journée »

     

    Et tu sors de là avec le sourire, tu sais pas trop bien pourquoi, pour le vieux monsieur qui s’en fout des conventions et fait la conversation à une parfaite inconnue, pour la vieille calculette qui te rappelle celle de la maison de ton enfance, pour la pièce de 20 centimes qui est quand même bien faite pour qu’on ne la confonde pas avec ses sœurs de 10 ou de 50 centimes.

     

    T’as pas encore lu tes magazines. Mais le vieux monsieur t’a donné le sourire….


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  •  Lundi midi. Ta pause déjeuner fait une heure, fixe, non négociable, non prolongeable. L’impératif du jour c’est la poste, il te faut passer à  La poste. Elle ferme á midi, elle est à 3 km de ton boulot, ta pause est à 11h30, tout va bien. Mais comme tu aimes la difficulté, ou plutôt comme tu aimes te débarasser des corvées tu te dis que tant qu’à faire tu pourrais en profiter pour passer au Leclerc, 5km, de l’autre coté pour y acheter une bricole et puis toujours tant que tu y es faire le plein parce que sinon ce sera demain. Ca passe à l’aise dans le timing.

    La poste se déroule sans accroc. Bon tu es bien obligée de rouler sur un trottoir pour y aller- les travaux de la route bloquant les deux voies-, bien obligée de faire un peu la queue, d’entendre la guichetière prendre des nouvelles de vot’dame monsieur XYZ mais pas de problème, tu es pour, ca fait partie du jeu, c’est le service public social, c’est bien que ca existe il faut entretenir les liens sociaux. Tu repars contente de la poste, le paquet envoyé et 2 carnets de timbre en poche (prévoyante en plus), roule allégrement sur le trottoir, trouve une place à l’ombre (oui, ici ca tape encore !) au Leclerc et entre dans le supermarché. Là, tu étais un peu joueuse, tu aurais bien voulu en profiter pour retirer des sous au GAB mais tu abandonnes l’idée de bonne guerre en voyant la queue. Etre trop gourmande ca tue un planning, c’est une expérience acquise. La petite course et les caisses.

    Les caisses…. Tu choisis la moins de 10 articles, parce que vraiment les 3 caddies blindés derrière chacune des autres il faudrait un miracle pour qu’ils passent très vite. 2 caisses, 4 personnes derrière chacune. Tu prends celle où le client est en train de payer. Le suivant passe. La caissière scanne. Tranquille, ca passe large. Le client paie. Avec un billet de 100 euros. Tout de suite tu sais que ca va se compliquer. Parce que la caissière appelle la caisse centrale, pour vérification. Of course. La caissière en chef arrive, avec l’appareil qui sépare le bon grain de l’ivraie…. Elle passe le billet dedans une fois, deux fois, le défroisse, le repasse 3 fois, 4 fois, le décorne, 5, 6, 7 fois, l’aplatit 8, 9 et 10 fois. Et le repasse encore, et encore…. 20 fois en tout, 21 pour être exacte, j’ai compté. Sur les 21 passages il est ressorti 6 fois d’un coté et 15 de l’autre. L’autre c’est le coté « faux billet ». Elle appelle la sur-caissière centrale. Qui arrive… décorne le billet, le passe, le repasse, le défroisse, le regarde, l’asuculte, le repasse… 8 fois en tout. Il ressort 4 fois d’un coté 4 fois de l’autre. Elle le déclare bon. Tout le monde respire.

      

    Alors là, tu vois moi je me dis que le système est quand même bien fait. Il te permet de jouer avec les stats jusqu’à ce que tu trouves le résultat qui te plaît.

    Si.

    C’est vrai.

    Ne me dis pas que tu ne l’as jamais fait toi, de relancer ton « pile ou face » jusqu’à ce qu’il te donne le résultat que tu veux vraiment. Mais que tu ne t’avoues pas…

     

    PS pour les curieux : J’ai eu le temps de faire le plein et de rentrer à l’heure !  


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  • Mon plombier…

     

    Et moi avons une histoire commune depuis 2008, année pendant laquelle il a installé le chauffage et refait la plomberie de la maison… Depuis c’est la guerre froide entre lui et moi. Au point qu’un jour pendant les travaux je suis partie avec les enfants me réfugier chez une copine pour ne pas piquer une crise face à lui…

    Mais il continue de venir plus ou moins régulièrement. Parce que c’est lui qui a fait l’installation et est le plus à même de l’entretenir correctement. Parce que, il faut vraiment lui reconnaître ca, il est disponible, même le week-end, même en soirée, quand t’as plus d’eau ou qu’il y a une fuite. Et ca c’est précieux.

    Le mois dernier il est donc venu, à sa demande, pour l’entretien courant du chauffage. Pile le week-end où on est partis en amoureux laissant les enfants aux grand-parents. Tout bénéf’ je me suis dit, ca va m’éviter de le voir et de stresser de peur qu’il fasse une connerie. Non, ya pas de raison. Mais on ne sait jamais, crois moi…

     

    Mais là quand même… oublier de remettre le tuyau d’évacuation de la machine à laver le linge dans le conduit…

    Belle surprise pour les grands-parents le matin au réveil, après la machine de la nuit.

     

    Non ya pas de raison. Mais la prochaine fois qu’il va revenir je vais encore trembler…


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  • Bienvenue à toi visiteur de passage sur ces chroniques de la vie ordinaire.

    Des petits morceaux choisis. Des petits morceaux subis. Du désopilant. Du déconcertant. Du désolant aussi sans doute. Petits bouts d'humeur partageables, pour en rire ou en pleurer, pour relativiser et se dire qu'ailleurs c'est pareil, pour se sentir moins seul et pourtant unique, pour goûter d'autres points de vues.

    Pour partager...


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  • En ce moment Pti bonhomme a quelque chose comme 21 mois. C’est un champion du monde catégorie « p’tites conneries pas graves mais oh combien soûlantes une fois empilées ».

      

    Hier, à table il retourne à moitié son assiette. A moitié vide l’assiette évidemment. Dans le but certainement très scientifique d’évaluer le coefficient de frottement pâte-assiette en plastique par rapport à l’attraction terrestre. La base de l'apprentissage quoi...

      

    Toi tu te dis bêtement qu’il est encore en train de faire une connerie. Et tu te fends d’un

    « Oh non Pti Bonhomme, noooon ! »

     

    Ce à quoi Chérinette, 3 ans et jamais l’oreille dans sa poche, renchérit

    «  Pitié, Pti Bonhomme, pitié »….

     

    Scotchée la mère. Très fière la Chérinette. Ravi le pti Bonhomme qui profite de la diversion.

    L’apesanteur a gagné…

     


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  • C’est l’histoire de M. X, qui t’appelle une fin d’aprem chez toi, alors que tu as les mains dans ta pâte à modeler, « Monsieur Clément » en fond sonore, pas d’enfant dans un proche périmètre, bref, un rare instant de grâce dont tu profites jalousement. Béatement.

     

    Et donc M. X t’appelle, « en tant que partenaire d’EDF pour t’informer blablabla ». Là t’as le cerveau qui a déjà lâché parce que tu te demandes si un peu plus de rouge ne serait pas nécessaire dans ta pâte à modeler grise pour obtenir la nuance que tu veux. « blabla… et donc nous contactons les propriétaires de maison individuelle, c’est bien votre cas n’est-ce pas ? »

     

    Bon là, je ne connais pas votre politique à vous sur le sujet mais pour moi le démarchage téléphonique est traité très simplement : soit je suis dispo, de bonne humeur et je pense à mon pauvre interlocuteur qui est payé sur son taux de retour et je réponds, soit ca ne tombe pas au bon moment/humeur/ambiance (cochez la mention inutile) et là je dis poliment que je ne suis pas intéressée par les démarchages téléphoniques et que je ne vais donc pas donner suite à votre appel, aurevoir monsieur/madame (oui, je fais l’effort d’identifier pour être vraiment polie, c’est ti pas gentil ca ?.). Seconde solution aujourd’hui, eu égard à la béatitude…

     

    Et là M X s’accroche classiquement, fiche n°3XAB –client récalcitrant  « je comprends madame mais ce n’est pas du démarchage je vous appelle pour vous informer sur blabla… »

    Avant de raccrocher je lui répète que « non merci, je ne veux pas donner suite à votre appel, au revoir ». Clac.

    Point final.

     

    Il va vraiment falloir rajouter du rouge, là c’est il est trop terne ce gris…

    Dring…

    Comment ca « dring »….. ? Un coup d’œil… Pas possible… le même numéro s’affiche…

     

    Je décroche…

    «  Rebonjour, c’est monsieur X, je vous rappelle pour vous informer… »

    Je n’ai toujours pas rajouté ma pâte à modeler rouge... et ca m’agace. Le brave M. X en bénéficie en ligne directe « Je viens de vous dire que je ne voulais pas donner suite à votre appel, je vous remercie de ne pas me rappeler et de m’effacer de votre fichier d’appel. » Clac. Le au-revoir est une option au second appel, je ne prends pas l’option.

     

    Du rouge je disais… Je commence à mélanger… Il se passe donc bien 40 s…

     

    Dring… Là, vous le voyez venir mais moi j’ai eu du mal à y croire…

     

    Je décroche avec un direct « C’est une blague j’espère ?»….

    M. X. démarcheur téléphonique depuis 17ans a sorti la fiche n°3XAW -comment accrocher le client imbuvable ?  :

    « Non madame ce n’est pas une blague, c’est pour une information, on ne vous veut pas de mal »…

    Ca ne s’invente pas, ce sont des mots qui rebondissent sur tes tympans tellement t’y crois pas…

    En plus le rouge et le gris sont en stand by…  Je passe de l’agacement binaire à l’agacement justifié «  Ecoutez monsieur, je vous ai demandé de ne plus m’appeler »… 

    Lecteur, ouvre bien les yeux, le meilleur arrive …

    « Madame, veuillez vous calmer… »

    Si. J’t’jure…. Bon moi, il faut le reconnaitre je suis d’un caractère joueur. Et mesquin. Surtout mesquin.

    « Monsieur, veuillez ne plus me rappeler ». Clac

    Non mais.

    Tout de même.

    Faut pas déconner, c’est qui qui décide ici ?

     

    Dring….

    Dring…

    … Apparemment c’est pas moi. Bon j’ai bien compris qu’il rappellera… Je n’ai aucune idée de comment couper la sonnerie de mon téléphone et j’ai de toute façon autre chose à faire – comme mélanger de la pâte à modeler par exemple, tu l’auras compris-. Alors comment je m’en débarrasse ? (le souvenir de p’ti bonhomme immergeant le téléphone dans l’arrosoir plein d’eau refait surface…).

     

    Une idée…! Essayons….

    Je décroche.

    Si, je décroche. Il jubile, je suis sûre qu’il jubile…

    Je mets le haut-parleur (ya pas de raison que j’en profite pas) et…. je pose le téléphone.

    Je mélange ma pâte…

    «  Madame, madame Y. vous m’entendez ? Madame…  Madame ? Si vous le souhaitez je ne vous rappelle plus ensuite… Madame ? » Tut, tut, tut.  Je jubile.

    La pâte est de la bonne couleur. Il y a des victoires qu’on savoure plus que d’autres.

    Non mais !

    Tout de même.

    Faut pas déconner, c’est qui qui décide ici ?


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